Dans de nombreux secteurs techniques, le travail en hauteur expose les opérateurs à des postures contraignantes et des efforts prolongés au niveau des bras, des épaules et de la nuque. Pour réduire la pénibilité et prévenir les TMS, l’exosquelette professionnel devient un allié de choix. Encore faut-il identifier le bon modèle selon la tâche.
Quels sont les risques physiques du travail en hauteur prolongé ?
Les interventions au plafond, sur structures verticales ou en surélévation nécessitent le maintien prolongé des bras en l’air. Cela engendre :
- une sollicitation continue des deltoïdes et trapèzes,
- une tension cervicale accrue,
- et à terme, un risque de troubles musculosquelettiques (TMS).
Selon les données de l’Assurance Maladie, ces gestes sont responsables de nombreuses pathologies professionnelles, notamment chez les électriciens, plaquistes, peintres, mécaniciens ou monteurs.
Pourquoi utiliser un exosquelette pour les bras levés en hauteur ?
Un exosquelette pour travail en hauteur permet de soutenir les membres supérieurs sans effort volontaire. Il :
- réduit l’effort musculaire requis pour maintenir les bras levés,
- améliore l’endurance de l’opérateur,
- prévient les douleurs à l’épaule et au cou,
- et favorise la précision du geste en réduisant les tremblements dus à la fatigue.
Il s’agit d’un dispositif passif dans la majorité des cas, sans moteur, basé sur un principe de transfert de charge via des ressorts ou des câbles de soutien.
Comment choisir un exosquelette pour le travail bras levés ?
Un exosquelette professionnel pour travail en hauteur doit répondre à plusieurs exigences :
- Liberté de mouvement : il ne doit pas gêner les gestes techniques.
- Réglages morphologiques précis : chaque utilisateur doit pouvoir l’ajuster à sa taille.
- Compatibilité EPI : il doit pouvoir être porté avec casque, harnais, gilet, etc.
- Confort thermique : les matériaux doivent être respirants, surtout en environnement chaud.
- Légèreté : plus l’exosquelette est discret, plus il est utilisé.
Quels modèles d’exosquelettes Würth pour le travail en hauteur ?
SUPPORT POUR ÉPAULES IX SHOULDER AIR OTTOBOCK
Art.N°1975079786
- Exosquelette passif pour bras au-dessus des épaules
- Allège les muscles sollicités lors des tâches longues en hauteur
- Idéal pour : pose de câbles, plafonds suspendus, peinture ou perçage en hauteur
SUPPORT POUR LE COU CX EASY NECK OTTOBOCK
Art.N°1975077067
- Soutient la tête et soulage la nuque
- Repose sur un principe biomécanique de type “hamac”
- Compatible avec IX SHOULDER AIR pour un double soutien bras + cervicales
Ces deux modèles sont complémentaires et pensés pour une intégration fluide dans le quotidien des professionnels. Leur ergonomie permet une utilisation prolongée sans gêne.
Ce que recommande l’INRS
Selon l’INRS, un exosquelette ne doit jamais être imposé sans test terrain. Il doit être :
- ajusté individuellement,
- intégré dans une démarche de prévention,
- et accompagné d’un suivi en conditions réelles.
Un mauvais ajustement peut transférer les contraintes vers d’autres zones (lombaires, coudes), voire aggraver certains troubles.
Réduire la pénibilité en hauteur : le rôle clé de l’exosquelette
Le travail en hauteur constitue un facteur de pénibilité reconnu. Un exosquelette bien choisi, adapté aux contraintes de terrain, permet de réduire la fatigue musculaire, de préserver la santé des opérateurs, et de gagner en efficacité.
