Mastic : un mastic d’étanchéité est une matière destinée à colmater des joints, fentes ou fissures. Il offre en outre d’autres propriétés, comme celle d’amortir les mouvements entre éléments de construction. Les mastics d’étanchéité constituent en outre une barrière contre l’humidité, l’eau, la poussière et la saleté, de même que contre la lumière et le vent. Ils peuvent être à base chimique d’Acrylique, de Silicone, MS Polymer ou encore Polyuréthane (PU). Retrouvez les différents types de mastics d’étanchéité dans notre article précédent.

Mastic plastomère (ne reprend que partiellement sa forme) : Acrylique.

Mastic élastomère (reprend au minimum 70% de sa taille initiale) : Silicone, MS Polymer et Polyuréthane (PU).

Dureté Shore A : la Dureté Shore A est la dureté du mastic après séchage total (polymérisation complète). Elle va de 0 à 100, plus la valeur est élevée, plus le mastic sera dur.

Lisser : Procédé consistant à comprimer le mastic dans le joint après la mise en oeuvre afin d’assurer l’adhésion entre le mastic et les flancs du joint et d’améliorer l’aspect extérieur de la surface du joint. Adhésion : adhérence du mastic sur le support.

Type de contenant : les mastics sont généralement utilisés sous forme de cartouches, mais un autre format, plus écologique et économique, la poche, est également proposée sur certains mastics. Certains fabricants utilisent également les termes « boudin » ou « berlingot » pour nommer les poches de mastics.

Polymérisation : modification chimique du produit après extrusion de la cartouche. Elle démarre par réaction avec l’humidité de l’air. Selon le produit, elle dégage des produits secondaires (acide acétique). La polymérisation provoque le « séchage » du mastic.

Vitesse de polymérisation : elle s’exprime en millimètre par 24 h (pour des conditions de laboratoire : à 20°C et 60 % d’humidité). Une variation trop importante de la température ou de l’humidité modifie cette vitesse et peut nuire à la bonne transformation du mastic (séchage, élasticité, adhérence).

Pelliculation : la pelliculation est la formation de la première peau du mastic. C’est le temps nécessaire à la formation d’une peau (absence de marquage de l’empreinte digitale). Elle s’exprime en minutes. Après la formation de la peau, il est impossible de lisser le mastic car cela fait des grumeaux.

Label SNJF : le Syndicat National des Joints de Façade (SNJF) délivre des labels qui garantissent, sous respect d’une mise en œuvre correcte, la tenue et le bon comportement d’un joint dans le temps.

Rupture d’adhésion : détachement du mastic de la surface d’adhésion du support.

Joint de dilatation : joint situé entre deux éléments de construction qui diffèrent par leur composition ou leur fonction. Compatibilité avec les peintures/enduits : le mastic adhère sur le support peint/enduit.

Joint de maintenance : joint exposé à de fortes contraintes chimiques, biologiques et/ou physiques et qui doit dès lors être remplacé régulièrement.

Mouillage : la propriété d’une matière, p. ex. un apprêt ou un mastic, à préparer son adhésion à la surface d’adhésion prévue. L’adhésion ne peut être efficace que sur les surfaces mouillées.

Mastic à durcissement chimique : dans un système réagissant chimiquement, des réactions chimiques se produisent après l’injection depuis la cartouche et le contact du mastic avec l’humidité de l’air. Ces réactions entraînent un durcissement de la masse injectée.

Mastic à durcissement physique : les mastics à réaction physique changent uniquement physiquement, par exemple en refroidissant après avoir été fondus, en perdant leur solvant ou en perdant leur eau. Il n’y a aucune réaction chimique à l’intérieur du mastic ou entre le joint et le support. Apprêt : matériau utilisé pour préparer la surface des flancs du joint avant d’y injecter le mastic afin d’en assurer l’adhésion.

Mastic à dispersion : ce type de mastic durcit très lentement ou pas du tout lorsque l’humidité de l’air est très importante. Lorsque la température baisse, le durcissement ralentit en raison du faible taux d’évaporation de l’eau présente dans le mastic.

Élasticité : déformabilité permanente élevée du mastic. Joints : espace recherché ou toléré entre deux éléments de construction (DIN 52460).

Pouvoir fongicide : cela signifie que des fongicides ont été mélangés à la matière pour empêcher le développement de champignons et de moisissures. Important : le pouvoir fongicide de ces mastics diminue aussi au fil du temps.

Cohésion : la solidité intérieure d’un mastic.

Rupture de la cohésion : rupture à l’intérieur du mastic.

Compatibilité avec la pierre naturelle : les mastics classiques contiennent de l’huile de silicone qui provoque souvent des décolorations à certains endroits de la pierre. Pour éviter ce phénomène, il convient d’utiliser des produits spéciaux qui empêchent cette décoloration (mastic pour pierre naturelle et mastic pour briques et façades).

Reprise élastique : la faculté d’un joint de reprendre plus ou moins sa forme originale après avoir été soumis à un effort d’étirement et d’écrasement. Elle est exprimée en pour cent. Stabilité : exprime la capacité d’un corps ou d’un appareil à conserver une position, une caractéristique ou une performance donnée pendant une durée convenue.

Recouvrable : le mastic peut être peint ou enduit.

Agent de réticulation : un agent de réticulation est une substance qui entraîne le durcissement d’un matériau sous l’effet d’une réaction chimique. La réticulation désigne le phénomène qui se produit alors. Quand il y a réticulation, une substance précédemment soluble ou thermoplastique perd sa solubilité ou ne fond plus sous l’effet de la chaleur. On utilise des agents de réticulation lorsque des exigences plus draconiennes en termes de résistance à la chaleur ou à l’eau doivent être remplies.

Migration du plastifiant : les plastifiants n’ont qu’une effet physique. Ils ne sont pas liés chimiquement au liant. C’est pour cela qu’il leur arrive de migrer dans le mastic ou de se transformer en une autre substance. On parle alors de migration du plastifiant. Cette propriété est favorisée par une augmentation de la température, de l’humidité et du rayonnement UV.

Déformation totale autorisée (ZGV) : cette valeur décrit la capacité de déplacement d’un mastic et fournit une indication quantitative de la plage de pourcentage de déformation dans laquelle un mastic peut continuer à remplir son rôle de colmatage des joints.