Dans un bâtiment, le risque incendie intervient comme l’un des risques avec le potentiel destructeur le plus fort. Il est indispensable d’adresser ce risque tout au long du cycle de vie du bâtiment. En effet, l’enjeu d’intervenir lors de la phase de construction de l’édifice est déterminant. Cette action passe notamment par de la sécurisation préventive, à travers les solutions de calfeutrements coupe-feu.

Catégorisation de la résistance au feu des éléments de maçonnerie

On distingue premièrement la « réaction au feu » de la « résistance au feu ». D’une part, la réaction au feu évalue le potentiel qu’ont les matériaux supports, de par leur pouvoir calorifique, à contribuer à la propagation du feu. D’autre part, la résistance au feu s’intéresse, dans l’exercice d’un incendie, à la période durant laquelle les matériaux vont conserver leur action mécanique, c’est-à-dire « remplir leur rôle » (quantifiée en minutes de résistance).

D’un point de vue législatif, l’arrêté du 22 mars 2004 relate trois degrés (symboles) de performances indiquant la résistance au feu des éléments :

  • Symbole R « Fonction portante »: capacité de l’élément à maintenir son action lors de l’action du feu sur celui-ci. (Mécanique)
  • Symbole E « imperméabilité aux gaz et aux flammes » : résistance aux flammes et aux gaz chauds permettant le ralentissement de la dissipation de l’incendie.
  • Symbole I « isolation thermique » : la façade non exposée à l’action du feu ne doit pas dépasser une moyenne de 140°C.

La législation française distingue trois catégories, selon l’attribution donnée à un élément de maçonnerie, qui doit valider un ou plusieurs degrés de résistance. Ces trois catégories sont « stable au feu », « pare-flamme » et « coupe-feu » et présentées comme suit :

Protection incendie passive/active

Comme présenté plus haut, la sécurisation d’un bâtiment au feu se fait dès sa construction. En effet, on distingue la protection incendie active, qui se fait par l’action de l’homme et qui n’est pas structurante du bâtiment, de la protection incendie passive, qui représente l’ensemble des solutions intégrées au bâtiment qui permettent le ralentissement de la propagation du feu et le maintien de l’action mécanique des éléments constituant l’édifice.

Cette action de protection passive s’effectue notamment à travers l’implémentation de joints coupe-feu. Une solution économique et ergonomique pour répondre à ce besoin est l’installation de tresse ou cordon coupe-feu. En effet, Würth France adresse cette problématique avec sa tresse coupe-feu cylindrique employée pour réaliser des joints de dilatation coupe-feu entre éléments de maçonnerie, en voile et dalle d’épaisseur minimum de 200 mm. Ce produit s’adapte pour divers types de constructions recevant du public : industriels, bureaux, habitations, hôtels, centres commerciaux, ou encore parkings.

Application de la tresse coupe-feu

Dans ce cas précis, il s’agit d’un calfeutrage au niveau de la cage d’escalier du bâtiment. En effet, la cage d’escalier est un des premiers points de préservation d’un bâtiment car elle constitue une des principales solutions d’évacuations. La tresse coupe-feu permet ici d’isoler du feu et des fumées au niveau des interstices de jonction entre les voiles et les dalles du bâtiment. La cage d’escalier fait partie des dégagements protégés des habitations.

tresse coupe feu 2
  • Les supports doivent être solides, propres, secs, exempts d’aspérités pointues, de poussière ou de tous autres contaminants qui pourraient empêcher la liaison de collage. Le nettoyage des supports doit se réaliser avec des produits appropriés, toujours suivant les recommandations des fournisseurs des supports.
  • De plus, l’utilisation de la colle intervient sur deux aspects. Premièrement au niveau du positionnement de la tresse, en facilitant l’intégration de celle-ci dans le joint de dilatation. Le deuxième aspect concerne la stabilisation et le maintien de cette tresse dans ce joint.
  • Pour une finition soignée l’emploi d’un mastic coupe-feu est possible. Les mastics acryliques conviennent pour ce type d’applications.
  • L’utilisation de raccords de tresse est requise pour l’assemblage de deux tresses coupe-feu en cas de longueurs importantes.

En respectant soigneusement les modes de pose, la tresse coupe-feu a une résistance au feu de 240 minutes (EI240) *

*Voir procès-verbal de classement au feu

Notre solution complète pour calfeutrement feu de joints de dilatation

TRESSE COUPE-FEU W240
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RACCORD POUR TRESSE COUPE FEU W240
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COLLE REFRACTAIRE
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